L’argent

Le manque d’argent est une excellente raison de refuser de faire …. ce que nous n’avons pas envie de faire ! Nous pensons sincèrement que nous n’avons pas l’argent pour faire ou acheter quelque chose qui nous plaît, ou même parfois quelque chose qui nous serait infiniment utile et nous aiderait à progresser vers notre but. Et nous calculons l’addition en nous disant que, non, ce n’est pas possible dans ces conditions. Or l’argent est un faux problème. Je sais bien que vous allez penser que vous avez raison et que, si on n’a pas l’argent pour quelque chose, on ne l’a pas, un point, c’est tout ! C’est-à-dire que vous considérez que l’argent est comme un gâteau, on le mange une part après l’autre, et quand il n’y en a plus, il n’y en a plus. Or ce qui est vrai pour le gâteau, ne l’est pas du tout pour l’argent. Ainsi, si vous pensez n’avoir pas assez d’argent pour régler une formation qui est un investissement pour vous (et qui vous reviendra forcément tôt ou tard), en fait vous ne posez pas la bonne question. Et la bonne question serait :  « comment je pourrais trouver (ou gagner) cet argent ? ». Et cette question, je suis persuadée que vous ne vous l’êtes pas posée !

Très souvent dans les projets que nous avons, nous oublions le financement, et nous nous retrouvons à la case départ, avec un projet qui ne sera qu’un rêve faute de financement. Alors que, si vous vous posez la question : « comment pourrais-je trouver ce financement ? », on peut parier que vous allez trouver ! Et vous pourrez ainsi réaliser votre projet.

Un certain manque de logique  

En tant que coach sénior, ce qui me frappe le plus chez certains clients, c’est une sorte de manque de logique. Et ce manque de logique à un moment donné de la réflexion vient souvent de nos filtres de pensée qui nous cachent une partie de la réalité.

Par exemple, renoncer à faire une formation qui vous permettra de vous réaliser et de progresser profondément dans le métier que vous avez choisi, parce qu’après avoir fait vos comptes, il vous manque un peu d’argent pour boucler le budget. Tout cela en considérant également que vous bénéficieriez de conditions exceptionnellement avantageuses. Finalement en y réfléchissant, vous vous privez d’une très bonne affaire …. Pour une broutille. Un peu ridicule, non ? On peut parier que vous vous en rendrez compte plus tard, et là ce ne sera pas facile rétrospectivement de regarder ce mauvais choix en vous disant que vous avez manqué quelque chose d’important et que vous avez perdu du temps ..  et probablement de l’argent finalement.

Alors quelles sont les vraies raisons ? qu’est-ce qui se cache derrière le temps et l’argent ?

Peut-être la peur d’aller vers l’inconnu, le fait de devoir affronter ses peurs profondes, un manque de confiance ou tout simplement des blocages qui nous semblent incompréhensibles et que nous n’avons finalement pas envie d’aller voir de plus près !

Qu’est-ce qui motive vos choix ?

Lorsque vous prenez une décision, que mettez-vous en balance ? J’ai eu récemment en formation un monsieur qui se posait la question de l’opportunité de faire une formation professionnelle dont il avait absolument besoin pour son nouveau métier, mais que cette formation risquait de remettre en cause les vacances de ses enfants cette année-là. Il avait pris la décision d’offrir des vacances à ses enfants, pendant toutes les vacances scolaires, et cela représente beaucoup !  Et il mettait en balance sa formation professionnelle et les loisirs de ses enfants pour une année, à égalité d’importance. Alors que les conséquences d’une formation professionnelle (effectuée ou non) se feront sentir pendant des années et des années, et que les conséquences de vacances moins onéreuses et peut-être moins longues pour ses enfants n’auraient d’incidence que pour cette année-là.

Mais le besoin de se sentir un bon père et de se dire qu’il faisait vraiment tout ce qu’il pouvait pour ses enfants était tellement fort qu’il pensait qu’il lui fallait s’oublier lui-même, et oublier ses propres besoins. Il avait cette croyance qu’il aurait d’autres opportunités (ce qui est vrai, mais seraient-elles aussi intéressantes ?). Et il ne voyait pas sur le moment que cette formation professionnelle lui aurait donné plus d’opportunités pour lui, et aussi plus de possibilités d’épanouissement à offrir à ses enfants, en termes de loisirs mais aussi d’études et de possibilités professionnelles pour leur avenir.

Mais il y a aussi une hiérarchie dans les arguments, dans les raisons, pour faire ou ne pas faire quelque chose. Les vraies raisons n’étaient pas simplement les vacances des enfants, mais des valeurs profondes liées à la famille et au besoin d’être aimé.

Selon mon expérience, les raisons données à autrui sont rarement les bonnes ! Il faut aller voir plus loin, plus profondément.

Une histoire de recrutement

Sans doute avez-vous passé un concours ou un entretien de recrutement ? et peut-être que vous n’avez pas été pris. Alors vous vous demandez pourquoi et parfois on vous donne une raison : « vous n’avez pas le bon diplôme », « vous n’avez pas assez d’expérience » etc….. Cela vous est certainement déjà arrivé.

Je me souviens de cet ami, qui, son CAPES de langue russe en poche, a répondu à une annonce d’une Université et envoyé sa candidature pour quelques heures d’enseignement.  Il a été reçu un courrier rejetant sa candidature, et lorsqu’il a téléphoné, on lui a donné comme raison « vous n’avez qu’un CAPES, nous ne prenons que des enseignants avec au moins l’agrégation ou un Doctorat ». Il se sentait humilié, mais résigné, car il n’était pas assez diplômé ……

Cependant quelque temps plus tard, quelques mois à peine, il a appris qu’une autre personne avait été engagée, et cette personne …… avait tout juste une licence, et même pas le CAPES.

Imaginez sa déception et sa colère. C’était une double humiliation, car non seulement on lui avait menti sur les raisons de son rejet, mais on lui a fait l’affront de prendre une personne moins diplômée que lui. Il s’est senti trahi.

Dans le cas de cet ami, il est évident qu’il a été refusé pour d’autres raisons que celles annoncées. Peut-être qu’il n’a pas convaincu, ou que son profil a déplu, ou bien il est possible aussi que la personne finalement recrutée était déjà sur les rangs et avait déjà été choisie, avant même que l’annonce ne soit publiée.

Nous voulons toujours savoir pourquoi nous sommes rejetés, parce que nous avons la croyance que, si nous finissons par répondre aux critères qu’on nous donne, nous réussirons la fois suivante. Nous cherchons à réparer ce qui n’a pas été réussi, à finir ce qui est inachevé.

Mais il est évident que peu de personnes nous donneront les vraies raisons, parce qu’on n’ose pas nous dire la vérité (de peur de nous faire souffrir par exemple ou qu’on a peur de notre éventuelle réaction !), ou bien parce que les raisons ne sont pas forcément « avouables » !

Les raisons que nous donnons pour justifier nos choix sont rarement les bonnes. Souvent, nous nous trouvons ces bonnes raisons, simplement pour ne pas faire face à nos peurs profondes, notre manque de confiance, nos blocages, toutes ces choses qui nous demanderaient une vraie remise en question de nous-mêmes et de notre fonctionnement intérieur.

Justement c’est une partie importante de ce qu’apporte la PNL, car en PNL, nous parlons des filtres, des croyances, des conditionnements …. et des niveaux logiques de la pensée en nous appuyant sur les travaux de Batteson, un immense chercheur de l’Ecole de Palo Alto. (Batteson était le professeur d’université de John Grinder, le co-créateur de la PNL avec richard Bandler).  Rien de tel pour déceler les incohérences et remettre droit la logique de la pensée qu’une formation PNL !

Ces situations complexes, nous les étudions dans nos formations Certifiantes de Praticien, Maître Praticien et Coach PNL. Venez et vous serez étonné(e ) !